La
mer

Seul face au
bleu de la mer
Oubliant
un instant le flot amer
De mes
pensées qui se précipitent
En contournant
mon coeur qui s'agite,
Je me souviens de son
visage
Aussi beau que ce paysage.
Son souvenir me hante
sans arrêt
Et agite son image de
fille adorée
Qui m'envoûtait,
m'émerveillait,
Endormi ou réveillé.
Entre la recherche ou
l'omission
De ce souvenir, je traîne
mon émotion
Ô Belle mer, limpide
et mystérieuse,
Souviens-toi de ses rires
de femme heureuse,
Souviens-toi de la splendeur
de son corps
Et renvoie-moi son odeur,
je t'implore !
Toi, Mer, qui m'a toujours
fasciné,
Aide-moi à supporter
l'absence de ma dulcinée.
Que tes vagues déposent
à mes pieds
Leur écume caressée
par son corps épié,
Que ta brise me ramène
ses éclats de rire
Et l'odeur de sa peau
si tendre à saisir.
Que ton sable fin expose
les traces de ses pas
Et reflète la couleur
de ses beaux bas.
Ô Mer! N'étais-tu
pas le seul témoin
De notre bénédiction
par Aphrodite, fin juin?
Ô Mer! N'étais-tu
pas l'unique intruse
dans notre monde embelli
par ma Muse?
Ô Mer! N'avais-tu
pas assisté, attentive,
A notre communion physique
et affective?
Souviens-toi, belle étendue,
De son corps, devant moi
étendu...
Souviens-toi de notre
félicité infinie
De notre idylle plongée
dans l'infini...
Ô Toi, Mer, qui
m' as toujours fasciné,
Aide-moi à supporter
l'abscence de ma dulcinée...
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